Je crois que l’alien a hérité de mon grand amour pour les médecins… Je ne sais pas pourquoi mais je me fous en rogne presque à chaque fois que je dois consulter un toubib. J’ai toujours l’impression qu’ils ne me prennent pas au sérieux, et surtout qu’ils ne trouvent jamais ce que j’ai. Bref, ils me gonflent. Quand je dois amener Vadim chez le médecin, je lutte pour ne pas laisser transparaître mon agacement, sans grand succès apparemment puisque lui-même les a pris en grippe. Pour tenter de le réconcilier un peu avec « les méchants qui font des piqûres », j’ai offert à Bibou une petite mallette de docteur. Le genre de jouets qu’il adore en ce moment, puisqu’il se passionne pour les jeux d’imitation.
Au départ, je voulais fabriquer les différents éléments moi-même et puis j’ai craqué sur une petite mallette Moulin Roty et ses accessoires en bois. Je me suis tout de même amusée à réaliser quelques accessoires supplémentaires et je vous propose un petit D.I.Y. super rapide pour étoffer la trousse de vos médecins en herbe.
Il vous faut :
– les trois fiches suivantes imprimées sur du papier type Bristol : boite-dolliprane1 , dr-house2 et dr-house1
– une feuille de papier transparent (ou un protège cahier transparent)
– un petit flacon transparent, type vaporisateur de voyage
– du masking tape
– un peu de feutrine blanche
– des ciseaux, du scotch double-face (ou de la colle)
– un peu de sucre ou de semoule
La boîte de Doll’iprane
Découpez le patron de la boîte. Repliez le long des arêtes et scotchez (ou collez) les languettes à l’intérieur de la boîte pour l’assembler. Laissez une languette décollée (voir photo) pour permettre d’ouvrir et fermer la boîte.
Découpez les sachets imprimés sur du papier bristol. Pliez chaque sachet en deux. ACollez des bandes de scotch le long des trois angles du sachet. Versez un peu de sucre ou de semoule au centre du carré (en faisant attention au scotch = je confirme, c’est périlleux…) puis refermez le sachet pour que les bords adhèrent au scotch. Si vous manquez de temps ou/et de patience, vous pouvez zapper l’étape du sucre, mais c’est tellement plus rigolo avec le petit bruit imitant celui des vrais sachets !
Rangez les petits sachets dans la boîte.
Les pansements
Collez les étiquettes sur une petite boîte ou un petit sachet en plastique.
Découpez des rectangles dans le papier transparent, en adaptant les dimensions à votre boîte. Je vous conseille de mesurer les dimensions de la boîte et d’enlever 1 bon cm de chaque côté, pour que les feuilles de pansements soient faciles à sortir de la boîte pour les petites mimines des apprentis toubibs.
Coupez des petits rectangles de masking tape et arrondissez les bords aux ciseaux, pour leur donner la forme des pansements. J’ai choisi du masking tape beige à motifs, mais vous pouvez vous lâcher sur les couleurs, les pansements pour enfants étant souvent bien bariolés. Coupez un petit morceau de feutrine que vous placerez au centre de votre rectangle de masking tape puis collez le pansement sur une feuille transparente. Alignez plusieurs pansements sur chaque feuille, en variant les tailles à votre guise !
Rangez les planches de pansements dans la boîte et le tour est joué.
Le pssschit magique et ses cotons
Découpez l’étiquette et collez-la à l’aide du double-face sur le petit vaporisateur. Vous pouvez vernir l’étiquette pour la solidifier si vous le souhaitez. Pour créer l’illusion d’un flacon rempli, vous pouvez mettre un peu d’ouate dans le flacon, en l’effilochant bien. (ou le remplir d’eau « pour de vrai », à vos risques et périls !)
Découpez des petits rectangles ou des petits ronds dans la feutrine blanche, afin de créer les petits cotons.
Il ne reste plus qu’à montrer au docteur comment vaporiser le pssschit invisible sur les cotons, avant de l’appliquer sur les bobos imaginaires de ses doudous.
C’est vraiment trop drôle de voir le Docteur Vadim en action. Il s’en donne à cœur joie pour faire des piqûres et écouter le cœur de ses nounours estropiés. En ce moment, il adore leur mettre de la crème dans les yeux, petite vengeance personnelle puisque lui-même subit le même sort tous les jours. Et il ne se prive pas pour leur faire la leçon quand ils ne se laissent pas faire.
« Ne fais pas la comédie Grosjojo, c’est pour ton bien. »
« Arrête de bouger, il faut que j’écoute ton cœur maintenant. Là, là, tout va bien. »
« Alors, on va prendre ta température maintenant. Oh non, je crois que tu as de la pieuvre ! Il va falloir prendre un petit médicament. »
« Avoir de la pieuvre », c’est « avoir de la fièvre » en langage Vadimien. Il lui reste donc quelques progrès à faire avant de pouvoir établir des diagnostics sérieux. Mais il reste beaucoup moins antipathiques que la plupart de ses confrères…
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