Au détour de la rivière

Plus d’un mois sans poster le moindre petit article !!! Cela ne m’était pas arrivé depuis mon accouchement et je compte bien remédier à ça dans les semaines qui viennent… J’ai essayé à plusieurs reprises de venir écrire par ici, sans succès. Manque de temps, esprit ailleurs, déménagement à orchestrer et gros changements à encaisser… je ne sais pas ce qui m’a le plus monopolisée mais une chose est sûre, j’étais totalement paralysée dès que je tentais d’aligner deux mots par ici.

Je fais mon come-back en douceur avec ces quelques images de notre nouveau chez-nous. Après un épisode particulièrement houleux avec nos chers voisins le 2 janvier, nous nous sommes enfin décidés à déménager… et maintenant que la phase critique et crevante du grand déménagement est terminée, je me demande bien pourquoi nous avons autant attendu ! Nous goûtons enfin au plaisir de vivre dans un lieu plus en accord avec nos envies, dans un petit village tout près de notre rivière chouchoute. Nos spots de baignade préférés sont sur les bords de l’Allier, une rivière restée si sauvage que l’on y croise encore des castors et des hérons… du coup, on se sent presque en vacances depuis que l’on voit cette rivière tous les jours.

J’ai l’impression de revivre depuis que nous avons emménagé. Nous avons déniché une petite maison de bourg en location, parfaite pour nous qui ne supportions plus la vie en résidence rendue infernale par nos charmants voisins. Les premiers temps, nous avions encore du mal à « faire du bruit », à arrêter de marcher à pas de loups ou à oser prendre une douche à 23h… Ce n’est qu’en déménageant que j’ai réalisé à quel point cette tension constante avec les voisins était pesante dans notre quotidien. La première question de Vadim a même été : « Dans la nouvelle maison, on peut courir le soir ? » Révélateur, non ?

Depuis le déménagement, les cauchemars de Vadim ont totalement disparu, il se couche de nouveau sans problème et s’est adapté en un clin d’œil à cette nouvelle maison. Il retrouve le plaisir de jouer tout seul dans sa chambre alors qu’il n’osait plus le faire dans notre appartement. Bref, il me semble que lui-aussi revit et s’épanouit dans ce cadre plus serein ! C’est un peu plus long pour l’école, mais il s’acclimate peu à peu…

Les péripéties de ce début d’année 2017 ne s’arrêtent pas là, puisque j’ai appris en février que j’allais être licenciée. Ces derniers mois étaient donc également forts en émotions contradictoires, avec un point culminant mercredi soir pour ma dernière journée de travail. Après cinq années passées dans cette toute petite structure, j’ai été très touchée d’avoir la surprise de voir débarquer autant de monde pour me dire au revoir… Je suis convaincue que ce licenciement économique est un mal pour un bien mais j’ai toujours été nulle pour les dernières fois et les au revoir… du coup, j’encaisse doucement mais sûrement cette petite overdose d’émotions.

Maintenant, je vais devoir apprendre à rester à la maison, le temps de trouver un autre emploi. La vie de « mère au foyer » m’est totalement inconnue et ne m’a jamais vraiment attirée, je vous avoue que je balise un peu… Si vous avez des astuces pour gérer ce passage délicat, je prends ! J’ai bien envie de profiter de ce temps retrouvé pour profiter au max de Vadim et me lancer dans plein de nouveaux projets. Mais si je veux être réaliste, je me doute que le combo quotidien Pôle emploi / vie à la maison va être riche en situations cocasses et absurdes dont je viendrai rire ici avec vous…

PS : Le petit t-shirt canon de Vadim, c’est une marque bien de chez nous, Californie française ! Je vous rassure, ce n’est pas un article sponsorisé… on m’a bien offert ce t-shirt mais c’est simplement parce que mon beau-frère est l’un des créateurs de la marque. (et qu’il gâte beaucoup trop l’alien !)