Je dois avouer qu’à l’approche des fêtes de fin d’année, je me suis sentie d’humeur nostalgique. Alors que l’euphorie habituelle semblait gagner peu à peu tout le monde autour de moi, je me sentais submergée par les souvenirs du mois de décembre 2013, tellement riche en émotions.
Je me revois le 1er décembre 2013, surexcitée à l’idée de pouvoir remarcher après plus d’un mois d’immobilisation forcée, enfilant mon manteau pour aller faire quelques pas dans le froid. Je me souviens des longues nuits d’insomnie, où je ne pouvais pas fermer l’œil à cause de l’alien faisant du trampoline sur mes boyaux. Je finissais toujours par me lever pour aller boire un thé en regardant un film ou en lisant, pour que la nuit passe plus vite. Je me rappelle à quel point nous avons hésité à aller fêter Noël en Bourboulie l’hiver dernier, alors que l’expulsion de l’alien était imminente.
Et puis, nous avons suivi notre instinct, bravant les prédictions des médecins. Mon petit doigt me disait que le Père-Noël arriverait avant la cigogne et j’ai eu raison ! Je me vois encore déballer tous mes paquets, enceinte jusqu’aux yeux. Pourrie gâtée par ma famille de Bisounours, mais sachant pourtant que la plus belle surprise n’était pas sous le sapin mais au creux de mon ventre.
Ces grosses bouffées de nostalgie m’ont accompagnée durant tout le mois de décembre. Même les préparatifs du premier Noël de Vadim n’arrivaient pas à les dissiper totalement. Et puis, le jour J est arrivé et la magie a opéré. Je n’avais pas réalisé à quel point ce Noël serait différent de tous les autres. Pour Pierre, pour moi… mais également pour nos proches. Connaissant l’amour d’offrir démentiel de ma famille, j’aurais pu prévoir que Vadim recevrait le sextuple de son poids en cadeaux. Mais je n’avais pas imaginé que mon petit frère se déguiserait en Père-Noël, du haut de ses dix-huit ans, pour émerveiller son neveu. Et si on m’avait dit que mon mec se lèverait le 25 décembre, pour préparer de A à Z une dinde farcie (l’étape-clé de la recette consistant à recoudre l’anus dudit animal avec une aiguille et du fil de cuisine) afin que le premier repas de Noël réunissant nos deux familles autour de Vadim soit parfait… j’aurais certainement cru à une hallucination. Mais ce qui me marquera plus que tout, c’est la tendresse dont chacun a entouré mon fils durant cette soirée… ainsi que la quantité ahurissante de chips au paprika qu’il a ingurgitées au cours de ce repas de fête ! #parentsindignes
Finalement, tout était dans le titre de mon article ! Tout ce que je veux pour chaque Noël de Vadim, c’est vous tous à nos côtés. Je sais que ce Noël était également une première en tant que parents pour certains d’entre vous. J’espère qu’il aura été aussi magique que le notre !
Demain, on enchaîne avec le premier anniversaire de Bibou…(c’est parfaitement unbeliveubol, je sais.)
Nous c’était pas des chips mais des grissinis et dérèglement total des horaires et de ce que m. bébé veut manger !!!Noël pour dérégler les enfants c’est top 😉 mais c’est chouette quand même !!!
Hé oui… L’anarchie totale des fêtes de fin d’année !!! ^^