Green days…

Je n’avais pas eu plus de trois jours de congés d’affilée depuis… Noël ! Pour une fois, je bénis Supernounou qui a pris des congés pour l’Ascension, me forçant à faire de même. Autant vous dire que j’ai grandement apprécié ma petite semaine de repos. Pour une fois, j’ai réussi à ne pas céder à la tentation de vouloir faire mille choses par jour, histoire de rattraper tout le temps que je n’ai pas quand je bosse. J’avais prévu soixante D.I.Y., je me suis contentée de profiter d’une looongue sieste de Vadim pour faire le sweat de mes rêves, en prenant mon temps. (ça fait bien longtemps que je ne bidouille pas pour moi.) Au lieu de passer mon temps à courir en ville pour voir tout le monde, j’ai invité mes copines à boire l’apéro à la maison, la veille du grand départ pour notre destination chouchoute : la Creuse !


Oui oui, vous avez bien lu ! LA CRRREUSE ! Pierre et moi avons la chance d’avoir tous les deux de la famille en Creuse… et on adore l’ambiance qui règne là-bas. Je dois même confesser que j’ai arboré durant mon enfance des t-shirts « En Creuse, vacances heureuses », gracieusement offerts par l’Office de tourisme de La Souterraine. Si on ajoute à cela le fait que Pierre est un Creusois pur souche, qui ne s’est jamais remis d’être exilé en Auvergne, vous comprenez mieux notre attachement pour ce lieu. Avant la naissance de Baby V., on allait régulièrement passer des week-ends en amoureux en Creuse dans la maison de mes grand-parents. Cette atmosphère nous manquait, on a donc profité de ces quelques jours de repos en commun pour se faire une petite cure de verdure. Et (ré)apprendre au passage à ne rien faire.

Je vais enfoncer des portes grandes ouvertes mais la campagne, c’est le lieu idéal pour savourer le calme. Pas d’ordinateur, pas d’Internet, pas beaucoup de réseau… Le cadre parfait pour se déconnecter de tout. Je dois avouer qu’à chaque fois, je me fais violence pour ne pas penser à « tout ce temps perdu alors que j’ai soixante-douze mille choses à faire en rentrant à la maison. » Mais une fois ce cap franchi, j’arrive à glander, comme au bon vieux temps. (en l’an 7 avant Vadim par exemple) En trois jours, j’ai quasiment englouti le dernier tome de « Game of thrones », autant vous dire que j’ai été surproductive durant les siestes de Monsieur V.

En plus d’être un havre de calme, la Creuse a un atout de taille : sa nature verdoyante, digne de la Comté de Frodon. Quand on était encore des nullipares, on se prévoyait une balade par jour pour en profiter. Cette fois, nous nous sommes adaptés à Vadim, qui nous a vraiment étonnés. On ne l’avait jamais vu marcher aussi longtemps avant ce séjour, attiré comme un aimant par les biquettes, les fleurs et les cailloux. Le plus dingue a été de le voir se diriger directement vers la porte une fois son biberon du matin englouti, pour aller dans le jardin. Trois jours en Creuse et notre fils veut passer sa vie dehors. #borntobewild

Forcément, ça nous a fait cogiter. On se posait déjà des questions quand j’étais enceinte sur le lieu où on souhaiterait élever notre enfant. Ayant grandi tous les deux à la campagne, on a du mal à imaginer l’enfance de Vadim dans notre F3 de banlieue résidentielle. On rêve plutôt de petite maison dans la prairie mais c’est irréalisable pour l’instant. (sauf pour les chemises à carreaux, là on gère !)

Bref, on est retourné en Creuse et comme d’habitude ça nous a donné des fantasmes de Ingalls. En attendant de les concrétiser, j’ai pris la bonne résolution de passer plus de temps dehors avec Vadim le matin. Le grand parc en face de chez nous fera office de jardin en attendant qu’on trouve un boulot de rêve au beau milieu de la pampa.

Vous-aussi vous rêvez de vivre ailleurs depuis que vous êtes parents ? Ou on est les seuls à vouloir déménager dès qu’on met le pied ailleurs ? Je reviens vite pour vous dévoiler THE PLACE TO BE quand on a des gamins, à deux pas de la Creuse…

Green kiss ! (tu l’as?)

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