D.I.Y. : The artist !

On est de retour de notre week-end en Creuse depuis quelques jours et on s’est résigné à se poser un peu à la maison pour ma dernière semaine de congés… On profite de ces journées ensemble pour se balader, rendre visite à droite à gauche aux amis et à la famille, faire des activités que l’on ne prend pas toujours le temps de faire au quotidien. Du coup, j’ai envie de vous montrer aujourd’hui la malette d’artiste de Vadim, en attendant de vous préparer un ou deux articles sur notre week-end au lac de Vassivière.

Ce n’est pas un « vrai » D.I.Y., ou en tout cas il est simplissime de le reproduire chez vous ! Après une ou deux séances de peinture avec l’alien, j’ai eu envie de trouver un moyen de stocker son petit matériel. J’ai simplement acheté une petite valise en carton, que j’ai bombé à la peinture blanche. Pour la décorer, j’ai proposé à Vadim de peindre les lettres en bois de son prénom, avant de les coller sur la mallette. Au début, je voulais qu’il gribouille la valise mais il n’a pas voulu ! (il devait avoir l’impression de faire une bêtise en dessinant sur un objet…) Finalement, je la trouve encore plus chouette avec les jolies lettres peintes à sa façon ! Je croyais qu’il allait les barbouiller de toutes les couleurs mais il a opté pour un petit côté « camouflage » que je trouve super mignon. On pourra continuer à customiser la valise avec des gommettes ou des tampons lors d’une prochaine séance de peinture.

Pour l’instant, je n’ai pas voulu surcharger la valise de matériel inutile. On peut faire tellement de choses avec de la récupération que j’ai opté pour des basiques simples et des petits détournements qui font toujours mouche. Dans la malette d’artiste de Vadim, on trouve pour le moment :
– un pinceau : un vrai pinceau basique, parce que les pinceaux pour bébés avec des poils en plastique c’est l’horreur pour étaler la peinture !
– des petits pots de peinture : les couleurs primaires, du noir et du blanc
– une petite palette en plastique pour faire des mélanges et éviter de gaspiller une assiette en papier à chaque séance
– un gobelet anti-renversement, super pratique pour éviter les accidents avec l’eau
– des cotons-tiges pour faire des dessins avec des petits pois
– une brosse à dents pour créer des supers effets
– une éponge coupée en petits morceaux, à utiliser sèche ou humide pour varier les textures (top aussi avec les pochoirs !)

Pour l’instant, c’est tout ce que l’on trouve dans la malette. De temps en temps, j’achète un petit animal en carton. Vadim adore les barbouiller même s’il est encore trop petit pour ne laisser aucun espace sans peinture ! Je rajoute parfois des gommettes, des petits yeux autocollants ou des tampons, pour agrémenter notre petite séance artistique. J’ai hâte que Vadim soit un peu plus grand pour tester plein d’autres idées d’activités mêlant arts plastiques et récup’. Pour l’instant, le plaisir de manier le pinceau et de tripatouiller la peinture suffisent à combler mon artiste en herbe. Qui n’hésite à décréter en feuillant le cahier à pochettes plastiques dans lequel on garde ses dessins : « On dirait Matisse. »

Afin de ne pas être sur le dos de Vadim pendant qu’il peint, je protège la table avec une nappe en tissu facile à laver. L’artiste enfile un tablier en plastique pour protéger ses vêtements. Et hop ! C’est parti pour la séance ! Tant pis si on fait tomber de la peinture sur la nappe ou sur le tablier, tout se lave. (à condition de choisir de la peinture à l’eau, soyons raisonnables !) Une fois les peintures terminées, Vadim file se laver les mains pendant que je ramsse le matériel. Le plus dur est d’avoir la patience d’attendre que les oeuvres sèchent… surtout quand il s’agit d’animaux en carton !

J’espère que vous profitez vous-aussi de vos congés pour prendre le temps de partager ce que vous aimez avec vos petits monstres… On était triste de ne pas partir loin ou longtemps cette année, et puis finalement c’est chouette aussi d’être en vacances chez soi ! 🙂