On parle constamment de l’entêtement des enfants, mais bien plus rarement de celui des parents… Et pourtant, je suis prête à parier que tous les parents sont parfois bien plus butés que leurs aliens. J’ai notamment remarqué que lorsqu’il s’agit de choisir un jouet, n’importe quel parent peut perdre toute notion de rationalité pour tenter d’imposer ses propres goûts à sa progéniture.
Nous n’avons pas échappé à la règle et je ne compte plus les fois où nous avons été mortifiés en offrant un jouet à Vadim dont nous étions absolument fans… mais qui l’intéressait à peu près autant qu’une paire d’espadrilles élimées ! Le cas de la draisienne est un parfait exemple. Nous avions choisi le modèle avec amour. Le papa de Vadim s’était à peu près autant documenté sur le sujet qu’avant l’achat d’une nouvelle voiture, passant des heures sur les forums et les vidéos Youtube de parents initiés à chercher THE draisienne ultime. Aussi impatients que des sales gosses avant Noël, nous avions craqué pour un modèle de la marque Puky ultra-léger et idéal pour les tout-petits. L’alien était venu l’acheter avec nous et avait l’air emballé.
Mais au moment de l’essayer dehors pour la première fois… drame absolu ! Vadim était terrorisé, paniquait totalement à l’idée de l’utiliser. Après plusieurs tentatives malheureuses, nous avons abandonné la draisienne de compétition dans un placard où elle a gentiment pris la poussière. En voyant l’alien baver devant les petits vélos chaque fois que nous allions à Decathlon, j’ai commencé à chercher un petit casque et à me renseigner sur le sujet. J’ai flashé sur les casques ultra-ludiques de la marque Crazy safety et après quelques mois de veille, j’ai déniché le modèle dragon sur leboncoin. Quand Vadim a ouvert le carton, il était surexcité et impatient de l’essayer. Nous lui avons donc proposé de ressortir sa draisienne et de l’ajuster à sa taille.
Après des débuts un peu hésitants, nous l’avons senti de plus en plus à l’aise sur sa draisienne. L’alien étant d’un naturel ultra-prudent, le port du casque l’a peut-être rassuré… à moins que ce ne soit le plaisir d’arborer fièrement sa tête de dragon qui l’ait motivé. Peu importe ! Nous allons profiter de cet élan de confiance pour l’aider à progresser avant que la draisienne ne soit définitivement minuscule pour lui… et commencer à potasser pour l’achat de son premier vélo ! #onneserefaitpas
Si vous avez des conseils en matière de vélos conçus pour les rase-moquette, n’hésitez pas à les partager en commentaires.
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