Comme promis, je reviens aujourd’hui avec un peu plus de légèreté. J’ai beau avoir encore le moral au ras des pissenlits, j’ai envie de partager autre chose avec vous que ma morosité. Il est plus que grand temps que je vous parle un peu de mon premier janvier. Pas de la soirée sympathique du 31, mais de la journée du lendemain, beaucoup plus hardcore !
Personnellement, j’ai bousillé mon karma pour l’année 2015 dès le premier jour de janvier. Pour ma défense, j’ai vraiment fait des efforts pour ne pas trop festoyer le 31… ce qui ne m’a pas empêchée de me réveiller totalement à l’ouest le lendemain.
J’ai été cueillie dès le réveil par le chant mélodieux de « Timon le p’tit avion », tel qu’il se présente lui-même. Timon est l’un des cadeaux de Noël de Vadim. Timon est très sympathique, enjoué, amusant… Mais Timon peut vous achever quand vous êtes déjà au fond de gouffre, après une nuit trop courte et une soirée trop arrosée.
Je suis parvenue à rester patiente et à supporter les chansons de Timon toute la journée. Après tout, il n’avait pas tort lorsqu’il entonnait : « Regarde le soleil brille dans le ciel ! Toute la journée, prêt à décoller ! » Mais le soir, j’ai fini par craquer. J’ai profité de la fascination de Vadim pour Gisele Bündchen pour éteindre Timon. Je dois vous l’avouer, mon fils est complètement subjugué dès que la pub de Gisele pour Chanel passe à la télé. Il lui arrive même de l’applaudir. Gros gros crush en vue. Alors, ni vu ni connu je t’embrouille, j’ai tiré profit de son talon d’Achille pour mettre Timon sur off.
Là où j’ai vraiment été odieuse, c’est quand Vadim est revenu me voir en me tendant son petit avion d’un air désemparé, pour que je l’aide à le faire fonctionner. J’ai lu la confiance dans son regard… et je l’ai abjectement trahi, en faisant mine de ne pas comprendre pourquoi Timon ne marchait plus. J’ai un peu honte quand même hein… Mais comme je le disais hier, j’avais envie de débuter 2015 dans la sérénité et Timon ne m’aidait pas du tout à aller dans cette voie.
Après une bonne nuit de sommeil, j’ai trouvé la force de remettre Timon sur on. Et Vadim a exulté en retrouvant son ami débonnaire. J’espère que ce revirement suffira à laver un peu mon karma, entaché par ce mensonge pas pieux du tout.
J’ai vécu mon année 2014 façon montagnes russes, passant sans transition de bonheurs extrêmes en chocs terribles. C’est la raison pour laquelle j’aimerais vraiment goûter un peu de sérénité en 2015. Et c’est ce que je vous souhaite à tous. Quand je vois la manière dont l’année a débuté, je crois qu’on va plus que jamais en avoir besoin.
Force et honneur les gars ! On se retrouve dans pas longtemps pour des idées de D.I.Y. pas piquées des hannetons…
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