J’avais prévu cette semaine de vous souhaiter mes vœux. (paraît qu’on a jusqu’au 20 janvier donc non je ne suis pas à la bourre.) J’avais préparé pour l’occasion un petit dessin qui vous aurait peut-être fait sourire. Et puis, après l’horreur de cette semaine, je ne me sentais pas capable de légèreté et d’humour. Pas tout de suite. Demain peut-être.
Depuis mercredi, j’ai la nausée. Le dégoût et la tristesse me collent aux tripes et ne me lâchent pas. Plusieurs fois, j’ai essayé de me mettre derrière mon clavier pour vous poster ce fameux gribouillage de bonne année. Mais j’ai un trou noir à la place du cerveau. (j’entends d’ici quelques mauvaises langues rétorquer « quel cerveau ??? »)
J’avais envie de lumière et de sérénité pour cette nouvelle année, ça commence mal. Mais ce n’est peut-être pas encore totalement mal barré, qui sait ? Puisque mon cerveau m’a lâchée, j’ai envie de piquer celui de mon B.F.F. Edmond Rostand (le seul à avoir défendu les tarbouifs imposants dans le genre du mien) qui disait : « C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière. » Une de mes citations fétiches, j’ai même déjà dû la mettre douze fois en statut Facebook sans me soucier du peu de likes qu’elle inspirait. Je la trouve plus que jamais d’actualité.
Promis, je reviens demain. Promis, demain j’essaie de vous faire sourire un peu. Parce que je crois profondément que c’est la meilleure réponse qu’on puisse apporter face à ce déchainement de barbarie : continuer à rire et essayer de faire rire. Peut-être que la nausée finira par s’évanouir, d’éclat de rire en éclat de rire.
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