La préchauffe de Noël chez tonton volant…
Cette année, j’ai pris des « vrais » congés pour la fin d’année, plutôt que de me contenter d’un jour ou deux autour de Noël et du réveillon… et j’ai été bien inspirée ! Je sais pas comment les fêtes se sont passées pour vous, mais chez nous c’était un vrai marathon. L’anniversaire de Vadim tombant pile entre Noël et le réveillon, nous avons passé la quasi totalité des vacances à faire la fête. Je ne vous cache pas qu’une fois le premier janvier passé, on a hiberné comme des loirs pour récupérer.
Comme Vadim est maintenant assez grand pour être sensible à la magie de Noël et de son anniversaire, nous avons dégainé tout l’attirail pour le mettre dans l’ambiance : sapin, calendrier de l’Avent, histoires de Noël… C’est ainsi que nous avons réalisé que si l’alien était assez grand pour comprendre ce qu’il se passait, il n’était pas encore tout à fait assez grand pour être PATIENT. (ou alors il a tout simplement hérité de mon impatience légendaire…) Noël a donc été un grand défi pour lui. (et pour nous !) Au moment de décorer le sapin, Mini Tyran s’est énervé comme un fou parce qu’on ne pouvait pas mettre TOUTES les décorations dessus, laisser des guirlandes de côté dans leur carton était visiblement une cruelle injustice à ses yeux. Le calendrier de l’avent Playmobil a donné lieu à des petites crises quotidiennes pour ouvrir plusieurs cadeaux à la fois. Et l’attente jusqu’au jour J a dû lui paraître interminable puisqu’il s’est mis à téléphoner au Père Noël régulièrement pour lui réclamer d’un ton péremptoire de lui amener des cadeaux.
Heureusement, le soir de Noël, la magie a bien opéré… Nous avons eu la chance que mon grand-oncle accepte de se déguiser en Père Noël pour l’occasion et il était parfait dans le rôle, avec ses yeux pétillants de malice et sa bonhommie naturelle. Il avait même préparé tout un petit scénario et a commencé son circuit sur la place devant la maison de mes parents, afin que l’on puisse l’apercevoir à la fenêtre et lui faire signe de rentrer. On a eu du bol qu’aucun autre enfant ne nous le pique entre temps parce qu’il incarnait vraiment parfaitement son personnage ! Vadim continue de nous parler de Noël presque tous les jours, je pense qu’il a vraiment été émerveillé par les montagnes de cadeaux et par sa rencontre avec notre super Santa…
Comme il avait été le seul enfant le jour de Noël, j’avais vraiment très envie d’inviter ses petits cousins pour fêter son anniversaire. L’un des rares avantages quand on est né au moment des fêtes, c’est de pouvoir profiter de membres de la famille habituellement éloignés qui reviennent au bercail à cette période-là. Du coup, on a eu la chance d’avoir quatre petits cousins à la maison pour fêter les deux ans de Vadim (la moitié de la dream team des zozos !) et de pouvoir rencontrer la toute dernière née de la famille, une vraie petite poupée. Niveau organisation, j’ai fait le strict minimum. Des bonbons, un savane et un gâteau au chocolat industriel pour le goûter : Vadim commence tout juste à avoir le droit de manger des gâteaux contenant des oeufs (danse de la joie !), mais pas encore de gâteaux maison. (l’allergie aux oeufs = l’excuse béton des mamans flemmardes.) Le gâteau au chocolat ayant eu des petits soucis au démoulage, j’ai tenté de camoufler le tout avec du sucre glace et les petits animaux Playmobils du calendrier de l’avent. (des mauvaises langues diront que j’ai loupé ma vocation de blogueuse food) Je me suis amusée à préparer des petites pochettes surprises pour les invités, avec un petit livre, des autocollants et des marionnettes à doigts, pour que chacun reparte avec une surprise.
Un nounours délirant pour ses 2 ans – Mon fail-cake camouflé – LE cadeau magique fait avec amour
Pour que les enfants n’étouffent pas dans nos 70m², on a fait un grand tour au parc avant le goûter… Et il n’y avait pas besoin de prévoir autre chose, c’était juste parfait d’être tous ensemble et de regarder nos zozos s’amuser comme des fous. Pendant le goûter, ils ont continué à s’éclater avec les quelques ballons que nous avions gonflé pour l’occasion. Vadim criait » C’est la fête » et hurlait comme un coyote. Je crois que c’était sa façon bien à lui de déborder de bonheur. Le soir, une fois les invités partis et le calme revenu, il s’est allongé la tête posée sur mes genoux en murmurant « C’était bien les zozos… C’était bien l’anniversaire de Vadim. » La consécration.
Bref, le 29 décembre, on était déjà sur les rotules… et il restait encore le 31 janvier à fêter ! Cette fois, ce sont les « grands zozos » qui se sont amusés comme des fous et ont hurlé comme des coyotes jusqu’au bout de la nuit. Heureusement que Supermamie était là pour assurer au réveil de l’alien le lendemain. Voilà, vous savez maintenant pourquoi je vous ai délaissé ces derniers jours. Aucune excuse valable, juste une grosse série de fiestas de tous poils, puis la reprise du boulot sur les chapeaux de roue. On se retrouve bientôt avec un D.I.Y. dont je ne suis pas peu fière, réalisé pour les deux ans de Vadou. (vous avez un petit teasing dans les photos…)
En attendant, je vous souhaite une année 2016 qui dépote ! (si si, je peux encore, on a jusque fin janvier…)
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