Ça fait un millénaire que je n’ai rien posté, pourtant il s’en est passé des choses ces dernières semaines. Un peu trop d’émotions justement… Attention spoiler, cet article ne sera pas l’un de mes plus funs !
La série noire a commencé avec un mauvais présage des plus flagrants. Ma chatte est tombée du balcon de notre appartement, du 5ème étage. Je n’épiloguerai pas durant des heures sur les détails de l’aventure, puisque vous avez d’autres chats à fouetter (ah ah ah) et surtout parce qu’elle a eu un coup de chatte monumental (ouais ouais, je suis à fond niveau jeu de mots…) : elle s’en est tirée avec en tout et pour tout une égratignure au menton. Pour un chat noir, je la trouve plutôt chanceuse.
Puis, lors de ma visite mensuelle à ma sage-femme, à laquelle je me rendais les mains dans les poches comme à l’accoutumée, j’ai appris qu’il allait falloir que je lève sérieusement le pied. Alors que le mois précédent, tout allait pour le mieux, elle m’a annoncé la mine rébarbative qu’elle souhaitait me mettre en arrêt de travail. Une histoire de col qui avait changé, qui était un peu ouvert, qu’elle pourrait y passer un doigt si elle voulait… (essaie pour voir biatch !) J’ai réussi à négocier une semaine de rab, pour mettre les choses à plat au boulot avant de partir, mais j’avoue m’être un peu effondrée en sortant. Elle m’avait quand même mis une sacrée pression, en me demandant si ça me disait d’accoucher d’un prématuré, et pour la première fois j’ai envisagé le fait que ma grossesse ne soit pas idyllique jusqu’au bout. Idée qui n’avait toujours pas effleuré mon cervelet de colibri jusqu’à présent.
Lundi dernier, quelques jours après cette fameuse visite, j’avais ma toute dernière écho. Je me suis dit qu’elle tombait à pic, qu’elle allait me permettre de me rassurer sur mon état et celui de l’alien. La sage-femme a observé les organes du bébé sous toutes leurs coutures, puis mon fameux col indiscipliné. Comme ma sage-femme de ville, celle de l’hôpital a trouvé mon col un peu court et m’a envoyé aux urgences, afin de faire des analyses pour vérifier que je n’avais pas de contractions. Les sage-femmes étant en grève pile ce jour-là, j’ai attendu looongtemps, branchée à un monitoring, que les médecins viennent donner leur avis. Une interne est venue m’annoncer que j’allais être hospitalisée, par précaution. Et que l’on allait m’injecter un produit pour que les poumons du bébé se développent plus vite au cas où il naîtrait prématurément. De battre mon cœur s’est arrêté… alors que celui de l’alien continuait de résonner dans le monitoring, à l’allure d’un cheval au galop. On m’a dit d’aller patienter, jusqu’à ce que l’on me trouve une chambre au Service des Grossesses à Haut Risque. Alors là, je dis bravo pour les noms de service qui te foutent pas du tout la trouille ! Ça met tout de suite en confiance…
Heureusement, plus de peur que de mal au final. Je ne suis restée à l’hôpital que deux jours, le temps de faire les deux injections, puisque mon état s’est stabilisé rapidement, grâce au repos forcé. A force d’entendre parler de col toute la journée, j’avais plus l’impression d’être entourée de commentateurs du Tour de France que de sage-femmes. Durant ces quarante-huit heures de bonheur à l’hosto, j’ai beaucoup appris sur moi-même :
1) Je suis trop détendue du col. Comme quoi, trop de nonchalance tue la nonchalance.
2) Je fais peut-être partie des rares femmes qui ne ressentent pas les contractions. On en reparle le 31 décembre…
3) Je suis super bien entourée. Merci les copains et la famille pour vos mots doux, votre soutien sans faille et toutes les victuailles m’ayant permis de survivre à la nourriture gastronomique du CHU !
4) Les hôpitaux, ça suce. Et les cathéters ça fait mal sa mère. J’ai réalisé la chance que j’avais de ne jamais avoir passé une nuit à l’hôpital avant.
5) Les piqûres dans le cul, c’est un traumatisme d’enfance justifié. Parce que les deux qu’on m’a faite m’ont vraiment lattée. Et m’ont appris au passage que j’étais beaucoup moins sensible de la fesse droite.
J’ai compris au fur et à mesure que la situation n’était pas grave et je suis même persuadée que l’alien va rester au chaud jusqu’au bout maintenant que je suis forcée de me reposer. Parce que par contre, je suis condamnée à une hibernation forcée jusqu’à nouvel ordre. Autant vous dire que les deux prochains mois vont être extrêmement palpitants… La bonne nouvelle, c’est que je mettrai peut-être mon blog à jour un peu plus souvent. La mauvaise, c’est que je n’aurais pas grand chose à raconter.
Je pense fort à toi. Repose toi bien!!! (t’as qu’à tricoter des chaussettes pour alien dans ton lit…) 😉
J’envisage de broder des slips pour faire des cadeaux de Noël… 😉 Gros bisous !
Pour le tricot j’peux te donner des cours (si tant est que tu en ai besoin) ! Prend soin de toi. ps : oui, ce blog fait partie de mes nombreuuuses addictions !
Ben figure-toi que je sais pas du tout tricoter !!! Un de mes grands regrets… 🙂
Ecoute la bonne nouvelle dans tout ça, c’est que tu devrais avoir de la lecture un peu plus régulièrement sur ce blog… 😉 Merci pour ton petit message en tout cas.
Fais gaffe, avec tes commentaires sur les champis et autres détails glam sur la vie de ton utérus, maintenant quand je vois un dessin qui s’intitule « ma chatte ne craint pas la mort » je m’attend au pire!
😀 C’était pour rire, dit le homard !
Alors la Reine des abeilles se lova sur sa couche et médita ……… en son ventre tout l’Espoir de la ruche grandissait………….
🙂 Et elle s’empiffra de gelée royale pour résister aux premiers frimas…
[…] « Friends »… L’une des mes grandes craintes pour cette grossesse était de revivre le même scénario que pour mon premier alien, et ça n’a pas manqué ! J’ai pourtant été beaucoup plus attentive à mon corps, […]