Hier, au cours de ma soirée d’Halloween surprise (#pierrerocks), vautrée devant un épisode de « Walking dead » un gros saladier de bonbons dans les bras, j’ai eu une révélation. Je tiens l’origine du mythe du zombie. Rien de moins.
Replongeons-nous dans l’atmosphère sombre, peuplée d’angoisses et de mystères du Moyen-Âge. Dans un petit village de campagne, en plein cœur de la nuit, un jeune père est tiré de son profond sommeil par les hurlements de son nouveau-né. Son épouse étant morte en couche, le brave homme n’a d’autre choix que de nourrir lui-même son enfant. Il se lève péniblement, pour aller traire sa chèvre dans l’étable. Il sort dans la nuit, à peine vêtu, l’œil vitreux cerné de noir, les cheveux en paquets de douze. Il a la démarche hagarde de tout parent éreinté, ses gestes sont ceux d’un automate rouillé.
Imaginons alors qu’un autre villageois soit tiré de son sommeil par une pressante envie de se vider d’une partie de la bière absorbée au cours de sa folle soirée. Le cerveau embué par l’alcool, alors qu’il urine sur le pas de sa porte, il aperçoit au loin cette apparition. Une silhouette qui a l’apparence d’un humain, mais qui semble privée de toute énergie vitale. Mélangeant les créatures terrifiantes des légendes païennes et celles non moins effrayantes décrites par le curé dans son sermon du dimanche, le pauvre ivrogne aura tôt fait de voir en cette apparition… un mort-vivant !
Il racontera bien entendu sa mésaventure, encore et encore, à tous ceux qui partageront une bière avec lui, avec tant de conviction que la légende prendra peu à peu… Et d’autres personnes, voyant d’autres parents hagards se lever la nuit, se mettront eux-aussi à croire aux zombies et à relayer cette légende rurale.
Un dernier élément empirique m’a permis d’étayer cette théorie parfaitement documentée et absolument infaillible : en voyant mon reflet dans la glace ce matin, j’ai compris que j’étais dans le vrai. TOUS les signes distinctifs du mort-vivant étaient réunis sur mon visage ! Si vous avez déjà été témoin du réveil nocturne d’un jeune parent, vous savez que j’ai raison. TOUT COÏNCIDE.
Joyeuse Samhain mes zombies jolis… et n’oubliez pas qu’il vous reste encore deux jours pour participer à mon petit concours.
Ton illustration laisse paraître le plus beau parent-zombie que j’ai jamais vu!!! <3 <3!
🙂 Un vrai dead-model !